Laboratoire de Cyto-immunologie

Composition du service

Chef de service :

Mohamed Ridha BARBOUCHE, Professeur Hospitalo-Universitaire en Médecine - Immunologie, tel: +216 71.843317 / 71.843755 poste 515

Prénom, Nom

Position/Fonction
Mohamed Ridha Barbouche Professeur hospitalo-Universitaire/Chef de service
Imen Ben Mustapha Pr. Agrégé Hospitalo-Universitaire
Najla Mekki Assistante Hospitalo-Universitaire
Afef Raies Résidente en Immunologie
Mariem Ben Fadhla Résidente en Immunologie
Beya Largueche Technicien Supérieur Major/Surveillante tel: 71.843755 poste 514 et 219
Amira Safi Technicien Supérieur
Ali El-Ghouili Ouvrier jusqu'à fin Janvier 2015 (départ à la retraite, non remplacé à ce jour)

 

Présentation générale

Le Laboratoire de Cyto-Immunologie a poursuivi au cours de l'année 2015, en étroite collaboration avec les Pédiatres de tous les CHU de Tunis, Sousse, Sfax, Kairouan, Mahdia, Bizerte, Nabeul et Monastir, son activité de biologie clinique spécialisée orientée notamment vers l'exploration immunologique, cellulaire et moléculaire des enfants suspects de déficits immunitaires primitifs (DIPs). Par ailleurs, des patients venant de Libye, Algérie et Mauritanie sont régulièrement explorés au laboratoire. L'exploration de ces patients est particulièrement intéressante dans notre population Maghrébine caractérisée par une forte endogamie. En effet, l'incidence de ces déficits immunitaires est beaucoup plus élevée que dans d'autres régions du monde, en raison de la fréquence des formes à transmission autosomale récessive favorisées par la consanguinité.

L'exploration immuno-génétique de ces déficits permet de porter un diagnostic précis nécessaire à la prise en charge appropriée de ces patients à la fois curative (greffe de moelle osseuse, IVIg, IFNg...) et préventive (conseil génétique et diagnostic prénatal). En effet, à côté de la greffe de moelle osseuse lancée depuis quelques années au Centre National de Greffe de Moelle Osseuse pour des enfants atteints de DIPs, nous avons commencé à proposer un diagnostic prénatal aux familles affectées présentant un déficit en LFA1, en molécules HLA de Classe II ou un syndrome d'Omenn; ces pathologies sont caractérisées par l'existence d'un effet fondateur dans notre population avec une mutation unique responsable de la majorité des cas observés.    En chiffres, l'activité du laboratoire continue de progresser avec un chiffre total en équivalents B de 496910 (contre 378400 en 2014). Nous avons ainsi effectué près de 3900 explorations pour des enfants suspects de DIPs incluant l'étude des sous populations lymphocytaires après immunomarquage et lecture au cytomètre en flux [sur PBMCs avec plusieurs marqueurs étudiés (CD3, CD4, CD8, CD19 et éventuellement DR, LFA1/CD18, NK, RIFNg, Fas...) et sur lymphoblastes après stimulation PHA (DR, RIL12) ou PMA-IONO (Ligand du CD40), les tests de prolifération aux mitogènes et aux antigènes vaccinants et l'étude des fonctions des cellules phagocytaires (test semi-quantitatif NBT au LPS et au PMA et test quantitatif avec lecture en cytométrie en flux maintenant instauré en routine). Nous avons également introduit en 2015 une nouvelle exploration qui est le dosage des anticorps post-vaccinaux. Le dosage pondéral des immunoglobulines a été demandé pour tous les patients et effectué en sous-traitance à l'Institut. La sous-estimation du B de beaucoup de ces analyses comme dans la nomenclature actuelle ou leur non inclusion est à souligner. Les activités de recherche (investigation cellulaire et moléculaire des DIPs) et de service (station de cytométrie en flux) du Laboratoire sont dans les rapports respectifs

 

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