Coopération régionale et internationale |
En étant membre du Pasteur Network, l’IPT Institut Pasteur à Paris auquel l’IPT est lié par un Accord de Coopération Scientifique et Technique réactualisé en 1993, plusieurs programmes de recherche ont été conduits dans le cadre des actions ACIP et des programmes transversaux de recherche (PTR) ainsi que les financements internationaux associant plusieurs Instituts du RIIP (Leishmanioses, Tuberculose, Rage, Pathologies à tiques, Venins et toxines, Maladie de West Nile). Par ailleurs, plusieurs dizaines d’étudiants doctorants de l’IPT ont bénéficié des cours de formation de L’IP.
L’OMS a toujours trouvé en l’IPT un allié de choix pour réaliser et accomplir ses stratégies. Cette relation a été continue depuis l’octroi par le programme TDR (Tropical Disease Research) en 1991 du premier financement que l’IPT ait obtenu pour ses recherches sur les leishmanioses. Ce soutien s’est intensifié année après année et a été étendu à la tuberculose et à la poliomyélite. C’est ainsi que le Laboratoire de Virologie Clinique a été désigné par l’OMS, Laboratoire de Référence Régional pour la Poliomyélite et pour la Rougeole. Par ailleurs l’IPT est un Centre Collaborateur OMS de Formation et de Recherche sur les Leishmanioses. Plusieurs cours de formation sur les maladies prévalentes dans la région ont été organisés par l’IPT à la demande de l’OMS/EMRO ainsi que la formation sur site de stagiaires de la région. Plusieurs chercheurs ont bénéficié de soutiens financiers par l’OMS/TDR/EMRO dans le cadre de la participation à des appels d’offres internationaux lancés par cet organisme.
La participation régulière des équipes de l’IPT aux Appels d’Offre des Programmes Communautaires Européens de R/D (PCRD) dans leur composante internationale, a été un instrument essentiel du développement du partenariat avec les laboratoires Européens. Pas moins de sept programmes de recherche de l’IPT, concernant les leishmanioses, la rage, les hépatites virales, la génétique humaine, la tuberculose sont actuallement sont financés par le Programme cadre 7 successifs et ont permis des partenariats scientifiques avec des groupes de recherche dans pratiquement tous les pays de l’Union Européenne et du pourtour Méditerranéen.
Deux programmes scientifiques (leishmaniose et hydatidose) ont été financés par des crédits du NIH/NIAID (1993-1996). Récemment, en 2007, le LIVGM a été retenu comme centre de recherche sur les maladies tropicales dans le cadre de l’appel d’offre TMRC (Tropical Medical Research Center).
L’IPT a aussi bénéficié et continue d’être supporté par le FIC Fogarty, notamment pour des bourses d’étudiants et de petits projets de recherche.
C’est tout naturellement avec les Institutions Françaises que la coopération internationale a été initiée. C’est ainsi que le premier accord de coopération a été signé avec l’ORSTOM (Institut Français de Recherche Scientifique pour le Développement en Coopération, actuellement IRD, soit l’Institut de Recherche pour le Développement) en 1990 : cet accord qui portait sur un projet de cartographie des populations anophéliennes pour l’évaluation du risque de réintroduction du paludisme en Tunisie, a marqué la re-introduction de l’Entomologie Médicale dans l’Institut et la formation du premier noyau de chercheurs dans cette discipline. Par ailleurs, nombreux programmes de recherche ont été conduits avec les équipes de l’INSERM, du CNRS et des structures Universitaires françaises dans le cadre de leurs accords respectifs avec le Minsitère Tunisien de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche, et de la Technologie. Une coopération très régulière avec le CNRS a été particulièrement fructueuse dans les études portant sur les relations structure-fonction des toxines et de venins de vipères et de scorpions. D’ailleurs en 2003, deux laboratoires de l’IPT (Venins et Toxines et LIVGM) ont donné naissance ensemble et avec leurs partenaires respectifs du CNRS, au premier Laboratoire International Associé (LIA) du CNRS en Tunisie. Enfin, avec l’IFREMER (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer), la coopération porte sur l’étude des biotoxines produites par les dinoflagellés contaminant les bivalves marins dans le cadre de la surveillance de la qualité des produits de conchyculture.
TWAS : The Academy of Sciences for developing World est une institution internationale autonome, fondée en 1983 à Trieste en Italie sous la direction du prix Nobel pakistanais Abdus Salam. Les principaux objectifs de TWAS sont de promouvoir l’excellence scientifique dans les pays émergents en aidant à financer leurs projets de recherches, de faciliter les échanges entre scientifiques et institutions des pays du Sud et d'encourager les collaborations scientifiques entre les pays du Sud et les pays du Nord. Le Dr Rym KEFI, maître assistant universitaire au laboratoire de Génomique biomédicale et oncogénétique de l'Institut Pasteur de Tunis, a été sélectionnée pour être jeune membre du TWAS et du TWAS-ARO (regional Office for the Arab region) pour la période de 2010-2014. Depuis décembre 2012, le Dr Rym KEFI est également membre de GYA (Global Young Academy) qui est le porte parole des jeunes scientifiques dans le monde. GYA a pour mission de renforcer la coopération internationale entre les jeunes chercheurs et de faire progresser leurs carrières scientifiques. GYA travaille également sur l'amélioration du système éducatif notamment dans les pays en voie de développement.
L'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse est l'une des plus cosmopolites des universités techniques européennes. Elle accueille des collaborateurs et des collaboratrices de plus de 120 nationalités. À vocation à la fois suisse et internationale, l'EPFL est centrée sur trois missions : l'enseignement, la recherche et l'innovation. Afin d'avoir un impact sociétal tangible, l'EPFL collabore avec un important réseau de partenaires comprenant notamment d'autres universités et hautes écoles, l'industrie, l'économie, ainsi que les milieux politiques et le grand public.
TWAS : The Academy of Sciences for developing World est une institution internationale autonome, fondée en 1983 à Trieste en Italie sous la direction du prix Nobel pakistanais Abdus Salam. Les principaux objectifs de TWAS sont : Ø Promouvoir l’excellence scientifique dans les pays émergents en aidant à financer leurs projets de recherches. Ø Faciliter les échanges entre scientifiques et institutions des pays du Sud. Ø Encourager les collaborations scientifiques entre les pays du Sud et les pays du Nord. Afin de mieux suivre et soutenir les activités scientifiques des pays en voie de développements, TWAS compte cinq bureaux régionaux : Ø TWAS-ARO : Bureau régional du monde Arabe situé à la bibliothèque d’Alexandrie en Egypte. Ø TWAS-ROSS : Bureau régional de l’Afrique Sub-saharienne situé à Nairoubi au Kenya. Ø TWAS-ROCASA: Bureau régional du Centre et du Sud de l’Asie, situé à Bangalore en Inde. Ø TWAS-ROESEAP: Bureau régional de l’Est et du Sud-Est de l’Asie et du Pacifique, situé à Beijing en Chine. Ø TWAS-ROLAC : Bureau régional de l’Amérique Latine et des Caraïbes situé à Rio Di Janeiro en Brésil. TWAS compte 990 membres en provenance de 73 pays du Sud et 17 pays du Nord. |