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Journée scientifique dans le cadre du projet ISSMA “Intérêt et Apport du Séquençage d’exome dans le diagnostic de la Surdité en Tunisie : de la recherche vers la pratique Médicale en santé Auditive” Jeudi 28 Septembre 2023 |

L’Institut Pasteur de Tunis organise, en partenariat avec l’Institut Français de Tunisie, le Jeudi 28 Septembre 2023, une journée scientifique dans le cadre du projet ISSMA “Intérêt et Apport du Séquençage d’exome dans le diagnostic de la Surdité en Tunisie : de la recherche vers la pratique Médicale en santé Auditive”
Cette journée scientifique a pour objectif de mettre en avant un échange d’expériences avec un panel pluridisciplinaire d'experts nationaux et internationaux dans le domaine de la génétique en santé auditive afin d'évaluer la situation actuelle de la recherche sur les surdités d’origine génétique en Tunisie et de son impact sur la prise en charge des surdités de l’enfant.
Cet événement réunira des acteurs impliqués dans le diagnostic clinique et génétique des surdités à l’échelle nationale. Considérant les avancées notoires en génomique, en particulier, le développement des technologies de séquençage de nouvelles générations qui ont révolutionné le diagnostic de précision des surdités, parmi les questions débattues figure l’interrogation centrale : Où en sommes-nous dans la mise en œuvre d’une santé auditive de précision dans le système de santé tunisien ?
Cet événement sera également une opportunité d’accueillir la Conférencière d’Honneur, Pr Christine Petit, médecin chercheuse de renommée internationale en biologie spécialisée dans la génétique humaine et Professeure au Collège de France. Au fil de sa carrière, Pr Christine Petit a fait plusieurs découvertes scientifiques sur les mécanismes moléculaires et neuronaux de l’audition, qui lui ont valu un grand nombre de prix internationaux. Pr Petit est la fondatrice de l’Institut de l’Audition, un centre de recherche fondamentale et médicale dédié à l’audition créé à l’initiative de la Fondation Pour l’Audition et de l’Institut Pasteur.
Le projet ISSMA, coordonné par Dr Cherine Charfeddine, chercheur-Associé à l’Institut Pasteur de Tunis et enseignante à l’Institut Supérieur de Biotechnologie de Sidi-Thabet, vise à améliorer le diagnostic génétique des surdités héréditaires en Tunisie en ciblant aussi bien la recherche que l'éducation. Ce projet a bénéficié du soutien de la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed, « Dotation FABA », qui œuvre à encourager la recherche fondamentale, appliquée et clinique, dans le domaine de la santé humaine.
Lien pour s’inscrire :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScGCr8XArASMz0qwjvIbV0Vq-EEV66aC1PssQIuQPE_8o0alA/viewform


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L'IPT organise un Atelier régional sur l'enquête multidisciplinaire en période épidémique |
L'atelier de travail « Regional workshop on field outbreak multidisciplinary investigation » coordonné par le Dr Wasfi Fares, lauréat du programme Leadership Initiative lancé par le projet MediLabSecure (MLS) avait pour objectif de créer un noyau régional pour faire face aux éventuelles émergences épidémiques et ou pandémiques. 
Cet événement a permis de mettre en action le laboratoire mobile de l’Institut Pasteur de Tunis dans le but de faire un diagnostic rapide sur terrain par la technique Loop lamp Rt-PCR et une investigation approfondie de l’agent pathogène en cause via le séquençage du génome complet par la technologie Oxford Nanopore.
Un travail multidisciplinaire dans le cadre d’une approche One Health a été réalisé incluant des experts de l’Algérie, de Lybie et lde Tunisie pour répondre rapidement à un scénario d'émergence épidémique (maladie neurologique) signalé avec suspicion du virus West Nile.

L'équipe s’est déplacée sur place, via un laboratoire mobile pour mener une investigation sur des cas cliniques et une enquête entomologique en parallèle.
Cet atelier de terrain nous a permis également de mieux identifier les défaillances des systèmes de surveillance existants et de mettre en place de nouveaux systèmes de riposte, implémenter des protocoles standardisés à l’échelle régionale pour faire face aux éventuelles émergences à caractère épidémique et pandémique. |
L’Institut Pasteur de Tunis coordonne un consortium international financé par la commission européenne pour le renforcement de capacités en développement de vaccins et produits biologiques |
Suite à la pandémie du COVID-19, la maîtrise de la production de vaccins et produits biologiques est devenue un pilier essentiel pour la prévention et le contrôle des maladies ré-émergentes et nouvelles. Cependant, renforcer la préparation et la réponse aux urgences sanitaires demande davantage d'engagement et de coopération intersectorielle entre le milieu académique et l'industrie pour mettre en place desstratégies efficaces de surveillance, de détection, de diagnostic, de prévention ou de traitement.
Le projet VISION a pour objectif de mettre en œuvre divers programmes intensifs de transfert de connaissances et de savoir-faire intersectoriels, bi- et multi-directionnels afin de renforcer les capacités de développement et de production de vaccins et de produits biologiques au sein d'un consortium composé de :
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L’Institut Pasteur de Tunis (1, Tunisie), Darnitsa (3, Ukraine), Institut Torlak (4, Serbie) et Connect'Innov (2, Tunisie) en tant que structures académiques et non académiques de pays en voie d’élargissement (widening countries).
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L’Institut Pasteur, Paris (5, France) et le Centre de Régulation Génomique (6, Espagne) en tant qu'institutions académiques de recherche de premier plan de pays non-widening.
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Quantoom Biosciences (7, Belgique) et Merck (8, France) et en tant que structures non académiques de premier plan de pays non-widening.

VISION sera un levier essentiel pour l'écosystème de la recherche et de l'innovation dans les pays partenaires en voie d’élargissement, répondra aux besoins post-pandémiques et s'alignera sur l'initiative de transfert de technologie pour la production de vaccins à base d’ARNm lancée par l'Organisation Mondiale de la Santé qui vise à renforcer les capacités de production locale et à contribuer à une couverture sanitaire globale en vue d'atteindre les objectifs de développement durable. VISION permettra de rationaliser la découverte, les essais précliniques et cliniques et la production de produits biologiques et candidats vaccins, dans un cadre légal adapté à l’éthique et aux marchés locaux.
Les principaux objectifs de VISION sont de : (i) doter les talents des pays partenaires en voie d’élargissement (widening countries), via des partenariats stratégiques avec des institutions de premier plan, de connaissances et de compétences avancées dans le développement de vaccins et de produits biologiques, (ii) promouvoir une collaboration plus impactante grâce à la formation et à la mobilité entre les secteurs académiques et non académiques en vue de créer un environnement de Recherche et d’Innovation (R&I) performant et efficace avec une science ouverte à la communauté scientifique et au grand public et (iii) faire des membres de pays en voie d’élargissement (widening) un porte-étendard régional de l'excellence en recherche innovante, avec une capacité managériale et entrepreneuriale performante et une meilleure ouverture sur le secteur socio-économique.
Le projet VISION a débuté le 1er septembre 2023 pour une durée de quatre ans.
VISION est financé par la commission européenne dans le cadre de son programme compétitif HORIZON-WIDERA-2022-TALENTS-03.
Contact: visionproject@pasteur.utm.tn
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Un rapport du “Pandemic Center de Brown University” offre un plan d'action pour faire face à la diffusion malveillante de pathogènes dangereux en Afrique |

Les avancées scientifiques et technologiques récentes créent un nouveau type de menace : la libération délibérée de pathogènes dangereux. Ce constat est au cœur d'un rapport rédigé par un groupe d'experts internationaux en santé publique et en biosécurité, en soutien à la “Signature Initiative” visant à atténuer les menaces biologiques en Afrique. Cette initiative est le fruit d'un partenariat entre le "G7-led Global Partnership" et le "Africa Centres for Disease Control and Prevention".
Le rapport met particulièrement l'accent sur les mesures à mettre en place en Afrique face à ces risques qui peuvent entraîner des épidémies de pathogènes dangereux. Il offre des recommandations pour une stratégie mondiale coordonnée, applicable à l'échelle du continent africain, mais ayant également une portée globale.
Le rapport intervient à un moment crucial, alors que l'Assemblée générale des Nations unies se réunira le 20 septembre pour discuter de la Prévention, de la Préparation et de la Réponse aux pandémies mondiales.
Bien que cette réunion se concentre principalement sur les maladies d'origine naturelle présentant un potentiel épidémique et pandémique, elle appelle également instamment à prendre des mesures pour faire face à l'ensemble du spectre des menaces, qu'elles soient naturelles, accidentelles ou intentionnellement déclenchées par des pathogènes à haut risque, y compris ceux qui peuvent être créés de manière synthétique.

Ce document a été rédigé par une équipe d'experts internationaux de renom, parmi lesquels se distingue particulièrement Rym Benkhalifa, chercheure, coordinatrice du Comité Santé et Sécurité au Travail et membre du comité d’éthique biomédicale de l'Institut Pasteur de Tunis.
L’implication de Dr Benkhalifa dans la rédaction de ce rapport est le reflet du rôle de leader que l’Institut Pasteur de Tunis a joué, dans les activités relatives à la gestion de crise sanitaire et de risque biologique ainsi que dans la recherche responsable.
Les autres auteurs de ce rapport sont Peter Babigumira Ahadwe (Université Makerere & le Centre des Opérations de Santé Publique, Ouganda), Nellie Bristol (Université Brown), Daniel Donarchie (Organisation Mondiale de la Santé Animale), Fanny Ewann (INTERPOL), Wilmot James (Université Brown), Talkmore Maruta (Société Africaine de Médecine de Laboratoire), Chinwe Ochu (Centre Nigérian de Contrôle et de Prévention des Maladies) et Lawrence R. Stanberry (Université Columbia).
Pour plus d'informations, le rapport est disponible sur le site Web du Centre Pandémique de l'Université Brown.
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Medicines Patent Pool évalue la capacité de l’IPT à créer une structure R&D utilisant la technologie mRNA pour le développement de vaccins |

Une délégation de l’ONG Medicines Patent Pool (MPP) s’est rendue à l’Institut Pasteur de Tunis (IPT) du 29 au 31 août 2023. MPP a pour mission de « faciliter le développement et d'améliorer l'accès aux médicaments essentiels, dans les pays à revenu faible et intermédiaire ».
MPP est partenaire de l’OMS dans l’initiative pour implémenter la technologie ARNm dans quinze institutions de pays à revenu faible et intermédiaire parmi lesquels l’Institut Pasteur de Tunis (IPT). Son rôle est d’évaluer la capacité de l’IPT à mettre en place une structure R&D pour la conception, le développement et la validation de vaccins mRNA qui ciblent plusieurs maladies infectieuses endémiques (leishmanioses, rage, etc) en Tunisie et dans la région. Cette évaluation permettra d’établir un état des lieux détaillé des atouts et des insuffisances de l’IPT dans le domaine pour établir un plan d’action institutionnel pour la création de cette plateforme R&D. Le Programme de transfert de technologie à ARNm accompagnera l’IPT dans les différentes étapes de l’implémentation de cette structure
Cette collaboration avec MPP est dirigée par la Task Force mRNA créée en juin 2022 et un comité R&D coordonné par Pr. Makram Essafi. La Task Force est composée de plusieurs pasteuriens experts en immunologie, développement de bioprocédés, vaccinologie, etc. Elle bénéficie d’un accompagnement de l’OMS depuis sa création (formations, réunions de coordination, etc.)
L’évaluation des experts de Programme de transfert de technologie à ARNm est très encourageante. Selon Julien Bon, membre de MPP « l’IPT a un potentiel élevé. Il a le savoir-faire, les équipements et l’espace nécessaires pour créer cette structure R&D. Il reste à structurer les différentes composantes de cette activité R&D ».
La collaboration en qualité d'organisation partenaire du programme du transfert de technologie à ARNm va se poursuivre jusqu’à juin 2025, afin que la structure R&D soit créée et accompagnée dans ses premières étapes.
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